Introduction
Obtenir un prêt immobilier dépend de nombreux critères financiers, et l’un des plus importants est votre situation familiale. Être célibataire ou en couple a un impact significatif sur votre capacité d’emprunt. Mais laquelle des deux situations est la plus avantageuse pour obtenir un financement optimal ?
Les banques évaluent la solvabilité des emprunteurs en fonction de leurs revenus, de leurs charges et de leur taux d’endettement. Un couple peut avoir des ressources plus élevées qu’un célibataire, mais aussi plus de dépenses, notamment s’il a des personnes à charge. À l’inverse, un célibataire peut voir son taux d’endettement rapidement atteindre la limite des 35 % imposée par les banques, limitant ainsi sa capacité d’emprunt.
Dans cet article, nous analysons en détail l’impact de la situation matrimoniale sur l’octroi d’un prêt immobilier et les stratégies pour optimiser votre capacité d’emprunt, que vous soyez seul ou en couple.
1. D’un point de vue des revenus : un avantage pour les couples ?
Lorsque les banques évaluent un dossier de prêt immobilier, le critère principal pris en compte est le niveau de revenus. Plus ces derniers sont élevés, plus la capacité d’emprunt est importante, car ils permettent d’absorber des mensualités plus conséquentes tout en respectant le plafond des 35 % d’endettement imposé par les établissements bancaires.
1.1 Un célibataire face à des revenus uniques et limités
Un emprunteur célibataire présente un profil plus simple à analyser pour une banque. Ses revenus sont uniques et les décisions financières dépendent uniquement de lui. Cependant, cela signifie aussi qu’il repose uniquement sur ses propres ressources pour rembourser son prêt.
Prenons l’exemple d’un célibataire percevant un revenu net mensuel de 3 000 €. En appliquant la règle des 35 % d’endettement, la mensualité maximale qu’il pourra rembourser est de 1 050 €. Avec un taux d’intérêt de 3 % sur 25 ans, cela correspond à un prêt d’environ 210 000 €. Si cette somme ne suffit pas pour financer le bien souhaité, il devra soit revoir son projet à la baisse, soit augmenter son apport personnel.
L’absence d’un deuxième revenu implique aussi une moindre flexibilité financière. Si une baisse de salaire survient ou en cas d’imprévu (maladie, perte d’emploi), un célibataire aura moins de marges de manœuvre pour gérer ses remboursements.
1.2 Un couple et ses deux revenus : un atout majeur pour emprunter plus
En comparaison, un couple bénéficiant de deux salaires a un avantage notable : la mutualisation des revenus. Si chacun perçoit 2 000 € nets mensuels, le ménage dispose alors de 4 000 € de ressources. En appliquant la règle des 35 %, cela permet une mensualité maximale de 1 400 €, soit un emprunt d’environ 280 000 € sur 25 ans à un taux de 3 %.
Cet écart peut être déterminant dans un projet immobilier, notamment dans les zones où les prix sont élevés. Grâce à cette capacité d’emprunt plus importante, un couple peut accéder à un bien plus grand, mieux situé ou plus récent qu’un célibataire aux revenus équivalents.
De plus, la présence d’un deuxième revenu offre une certaine sécurité pour la banque. En cas de difficulté financière pour l’un des conjoints (perte d’emploi, arrêt maladie), l’autre peut compenser et assurer la continuité du remboursement. Cet élément renforce la confiance de l’établissement prêteur et peut permettre au couple de bénéficier de conditions plus avantageuses, comme un meilleur taux d’intérêt.
1.3 Marié, pacsé ou en union libre : une différence pour les banques ?
Si être en couple constitue un atout en matière de revenus, le type d’union peut aussi influencer l’analyse bancaire.
- Mariage sous le régime de la communauté de biens : Les revenus des deux conjoints sont pris en compte globalement, ce qui maximise la capacité d’emprunt. En cas de séparation, la gestion des dettes est plus encadrée juridiquement.
- Mariage sous séparation de biens ou PACS avec séparation patrimoniale : Chaque conjoint est évalué individuellement. Si l’un des deux a des revenus plus faibles, cela peut limiter l’emprunt total.
- Union libre : Les banques considèrent chaque partenaire comme co-emprunteur distinct. Si l’un des deux a un dossier plus fragile (contrat précaire, dettes existantes), cela peut impacter la capacité d’emprunt totale.
En revanche, un couple dont l’un des membres ne travaille pas ou perçoit des revenus irréguliers peut voir son avantage réduit. Si l’un des partenaires est indépendant avec des revenus fluctuants, les banques seront plus prudentes et prendront en compte une moyenne des revenus sur plusieurs années.
1.4 Les couples sans revenus fixes : un cas particulier
Certains couples peuvent avoir un profil particulier, notamment lorsqu’un des conjoints ne perçoit pas de salaire régulier. C’est souvent le cas lorsqu’un des partenaires est en reconversion professionnelle, en congé parental ou en création d’entreprise.
Dans cette situation, la banque peut être plus réticente à accorder un prêt, surtout si le revenu principal ne suffit pas à couvrir seul les mensualités du crédit. Il est alors conseillé de renforcer son dossier avec un apport personnel conséquent, une épargne de précaution ou des garanties complémentaires, comme une caution bancaire.
1.5 Emprunter seul quand on est en couple : une alternative possible
Dans certains cas, notamment en union libre, il peut être plus avantageux d’emprunter seul si l’un des partenaires a un meilleur dossier bancaire que l’autre. Par exemple, si l’un des conjoints a des dettes importantes ou un emploi instable, cela peut réduire la capacité d’emprunt du couple. Dans cette situation, l’un des deux peut souscrire seul le prêt, avec l’option d’ajouter ultérieurement son conjoint en tant que coacquéreur dans l’acte notarié.
2. D’un point de vue des charges : un célibataire est-il avantagé ?
Lorsqu’une banque évalue la capacité d’emprunt d’un candidat, elle ne se limite pas uniquement aux revenus. Les charges fixes jouent un rôle essentiel dans le calcul du taux d’endettement, car elles déterminent la part des revenus restant disponible après le paiement des mensualités de crédit. Si les revenus sont un facteur en faveur des couples, les charges peuvent parfois donner un léger avantage aux célibataires, selon la situation financière et patrimoniale de chaque emprunteur.
2.1 Un célibataire avec des charges plus simples et prévisibles
Un célibataire a généralement une structure financière plus simple qu’un couple. Il est le seul décisionnaire de ses dépenses et n’a pas à prendre en compte les charges d’un conjoint ou d’enfants. Cela signifie que, dans la plupart des cas, il a une meilleure maîtrise de son budget et peut plus facilement ajuster ses charges pour améliorer sa capacité d’endettement.
Un célibataire sans enfants n’a à gérer que ses propres dépenses : son loyer (s’il est locataire avant d’acheter), ses abonnements, ses assurances et éventuellement un crédit à la consommation. Il est donc plus flexible pour réduire certaines charges et ainsi optimiser son dossier de prêt immobilier.
Prenons l’exemple d’un célibataire gagnant 3 000 € nets par mois et ayant des charges fixes de 800 € (loyer, crédit auto, assurances). Son taux d’endettement avant emprunt est de 26,6 %. En fonction du montant du prêt immobilier envisagé, il pourra ajuster ses dépenses, rembourser certains crédits en cours ou revoir ses abonnements pour augmenter son reste à vivre.
2.2 Un couple avec des charges mutualisées, mais parfois plus lourdes
Si être en couple permet d’additionner deux revenus, cela implique aussi un partage des charges fixes. Un couple doit faire face à des dépenses communes telles que le logement, les assurances, les factures d’énergie et parfois des crédits en cours (prêt auto, prêt étudiant, dettes antérieures).
Dans certains cas, cette mutualisation des charges peut être bénéfique. Par exemple, un couple qui partage un loyer de 1 000 € paye chacun 500 €, alors qu’un célibataire assumera seul un loyer souvent équivalent. De même, les factures d’électricité, d’internet ou de téléphonie sont souvent divisées par deux, ce qui peut améliorer la capacité d’épargne et, par extension, l’apport personnel.
Cependant, si l’un des conjoints a des charges élevées avant l’achat immobilier (un crédit à la consommation important, une pension alimentaire, des dettes antérieures), cela peut impacter négativement la capacité d’emprunt du couple. Dans ce cas, l’analyse bancaire prendra en compte ces engagements et réduira potentiellement la somme accordée pour le prêt immobilier.
Prenons l’exemple d’un couple gagnant ensemble 5 000 € nets mensuels. Si leurs charges fixes s’élèvent à 2 000 € (loyer, crédits en cours, frais de garde pour un enfant), leur taux d’endettement avant emprunt est déjà de 40 %, ce qui peut compliquer l’acceptation du prêt.
2.3 Les crédits en cours : un facteur limitant pour la capacité d’emprunt
Que l’on soit célibataire ou en couple, les crédits à la consommation et les autres engagements financiers influencent directement la capacité d’endettement. Une personne seule avec un crédit auto de 400 € par mois verra son taux d’endettement augmenter considérablement par rapport à un couple qui divise cette charge entre deux revenus.
Dans certains cas, un célibataire peut être avantagé s’il n’a aucune dette, car il pourra consacrer une part plus importante de ses revenus au remboursement d’un prêt immobilier. À l’inverse, un couple où un seul des partenaires a des crédits en cours pourra voir sa capacité d’emprunt réduite, car la banque prendra en compte l’ensemble des charges du foyer.
2.4 Le mode de vie et le reste à vivre : un impact indirect sur le dossier
Le reste à vivre est un critère que les banques analysent en complément du taux d’endettement. Il représente la somme disponible après le paiement des charges fixes et du prêt immobilier, permettant de couvrir les dépenses courantes (alimentation, loisirs, transport).
Un célibataire a souvent un reste à vivre plus élevé qu’un couple avec enfants, car ses charges quotidiennes sont moins importantes. Cela peut jouer en sa faveur pour l’obtention d’un prêt, car la banque considère que l’emprunteur pourra plus facilement faire face à des imprévus.
Cependant, le mode de vie peut aussi impacter la perception bancaire. Un célibataire vivant en centre-ville avec un train de vie élevé (restaurants fréquents, abonnements multiples, voyages) pourra être perçu comme un profil plus risqué qu’un couple ayant une gestion budgétaire plus rigoureuse et une capacité d’épargne démontrée.
2.5 Les charges liées au logement : un élément clé pour la banque
Les banques prennent également en compte le type de logement visé dans leur analyse. Un célibataire souhaitant acheter un studio ou un deux-pièces aura généralement des charges de copropriété plus faibles qu’un couple achetant une maison avec jardin. Cela peut influencer positivement la perception du risque par la banque, qui considère que des charges plus basses réduisent le risque de surendettement.
En revanche, si un célibataire achète seul un bien de grande surface avec des charges élevées (copropriété, chauffage, entretien), cela peut être un frein à l’acceptation de son dossier. Dans ce cas, la banque analysera de près la gestion financière du demandeur pour s’assurer qu’il pourra assumer ces coûts à long terme.
3. L’impact des personnes à charge du conjoint : un facteur à ne pas négliger
Lorsque l’on compare la capacité d’emprunt d’un célibataire et d’un couple, il est essentiel de ne pas oublier un élément clé : les personnes à charge du conjoint. Que ce soit des enfants, des jeunes adultes encore étudiants ou des parents âgés dépendants, ces charges supplémentaires influencent directement le budget du ménage et peuvent limiter la capacité d’endettement.
3.1. Un critère pris en compte par les banques dans le calcul du reste à vivre
Lorsqu’une banque étudie une demande de prêt immobilier, elle ne se contente pas d’examiner les revenus et les charges fixes comme les crédits en cours. Elle analyse également le reste à vivre, c'est-à-dire le montant restant après le paiement des mensualités de prêt et des charges obligatoires.
Le nombre de personnes à charge a un impact direct sur ce reste à vivre. Plus il y a de personnes dépendantes financièrement, plus les charges courantes du foyer sont élevées (logement, alimentation, éducation, soins médicaux). Un couple avec plusieurs enfants ou un parent à charge devra justifier d’un budget suffisant pour couvrir ces dépenses en plus du remboursement du prêt immobilier.
Un célibataire sans enfant ou sans personne à charge aura logiquement un reste à vivre plus élevé, ce qui peut être un atout aux yeux de la banque. En revanche, un couple avec des enfants devra démontrer une capacité à gérer ses finances et à supporter ces charges sur le long terme.
3.2. Les enfants mineurs : une charge financière conséquente
Si l’un des conjoints a des enfants issus d’une précédente union ou si le couple a des enfants en commun, ces derniers sont considérés comme des personnes à charge par les banques. Cela signifie que la capacité d’endettement du couple sera ajustée en fonction du nombre d’enfants et des dépenses associées.
Les principales charges liées aux enfants incluent :
- Les frais de garde (crèche, assistante maternelle, nounou).
- Les dépenses courantes (nourriture, habillement, loisirs).
- Les frais de scolarité et les activités extrascolaires.
Prenons l’exemple d’un couple avec un enfant de 2 ans. Si les deux parents travaillent, ils doivent probablement payer une crèche ou une nounou, ce qui peut représenter un budget mensuel de 500 à 1 000 euros selon la région. Ces charges sont prises en compte par la banque et réduisent le reste à vivre du foyer, ce qui limite la capacité d’emprunt.
Lorsqu’un enfant entre à l’école, certains frais diminuent, mais d’autres apparaissent, comme les cantines, les fournitures scolaires et les activités sportives ou culturelles. Une famille avec plusieurs enfants verra son taux d’endettement plus rapidement atteint qu’un foyer sans enfants, car ces dépenses fixes sont intégrées dans l’analyse bancaire.
Certaines banques appliquent un barème pour estimer les charges liées aux enfants. Par exemple :
- Un couple sans enfant : reste à vivre standard.
- Un couple avec 1 enfant : réduction du reste à vivre d’environ 300 à 500 euros.
- Un couple avec 2 enfants : réduction du reste à vivre de 600 à 1 000 euros.
- Un couple avec 3 enfants ou plus : prise en compte de charges plus importantes, pouvant impacter considérablement la capacité d’emprunt.
Le nombre d’enfants à charge est donc un facteur clé qui influence directement la capacité d’endettement et le montant du prêt immobilier accordé.
3.3. Les jeunes adultes et étudiants : un impact variable sur l’endettement
Lorsque les enfants grandissent, ils deviennent progressivement autonomes. Cependant, de nombreux jeunes adultes restent à la charge de leurs parents pendant leurs études ou jusqu’à leur premier emploi stable. Cette situation peut impacter différemment la capacité d’emprunt selon plusieurs facteurs.
Si un jeune adulte poursuit ses études et vit encore chez ses parents, les banques considèrent généralement qu’il constitue une charge pour le ménage. Elles peuvent estimer que des frais de logement, de scolarité ou de transport pèseront sur le budget familial, réduisant ainsi la capacité d’emprunt des parents.
Cependant, si le jeune perçoit un revenu régulier, issu d’un emploi étudiant, d’une alternance ou de bourses, son impact sur le taux d’endettement peut être atténué. Certaines banques acceptent de considérer ces revenus comme une contribution au budget familial, ce qui permet de compenser en partie les charges liées à sa présence au foyer.
Dans d’autres cas, les parents peuvent avoir contracté un prêt étudiant pour financer les études de leur enfant. Ce crédit est pris en compte dans l’endettement global, réduisant encore davantage la capacité d’emprunt des emprunteurs principaux.
3.4. Les parents ou grands-parents à charge : un poids financier à ne pas négliger
L’allongement de l’espérance de vie et la dépendance croissante des personnes âgées entraînent un nouveau type de charge pour certains ménages : l’hébergement et les soins des parents ou grands-parents à charge.
Accueillir un parent dépendant sous son toit ou financer une maison de retraite représente un coût non négligeable, que les banques intègrent dans leur analyse. En fonction du niveau de dépendance et des aides disponibles (comme l’APA - Allocation Personnalisée d’Autonomie), l’impact sur la capacité d’emprunt peut varier.
Si le parent perçoit une pension de retraite suffisante, les banques peuvent considérer qu’il n’a pas d’impact significatif sur l’endettement du ménage. En revanche, si les emprunteurs doivent financer des soins coûteux ou un hébergement en établissement spécialisé, ces dépenses seront comptabilisées dans l’analyse financière et limiteront la capacité d’emprunt.
Certaines banques demandent des justificatifs détaillant ces charges avant d’accorder un prêt, afin d’évaluer précisément leur impact sur le budget familial.
Conclusion
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